Creuser le noir corporate et en faire sortir une lumière, une vérité blafarde sur tous ces suckers.


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Hypoglycémie : qui imbibera ton âme comme l'eau le sucre
(Le plagiat est nécessaire : le progrès l'implique)
acérophobie de ce qui a un goût sûr
achluophobie de l'obscurité
acrophobie de ce qui est tranchant
aérophobie de l'air
agoraphobie de la foule
aichurophobie de ce qui est pointu
ailourophobie des chats
akousticophobie des sons
algophobie de la douleur
altophobie de l'altitude
amatophobie de la poussière
amaxophobie des accidents
ancraophobie du vent
anginophobie de l'étroitesse
anglophobie de ce qui est anglais
anthropophobie de l'homme
antlophobie des inondations
antophobie des fleurs
apéirophobie de l'infinité
apiphobie peur des abeilles
apopathodiaphulatophobie d'être constipé
arachnophobie des araignées
asthénophobie de la faiblesse
astraphobie de la foudre
astrophobie des étoiles
atélophobie de l'imperfection
atéphobie de la ruine
aulophobie de la flûte
auroraphobie des aurores boréales
ballistophobie des missiles
bacilliphobie des microbes
barophobie de la gravité (pesanteur)
bathophobie des profondeurs
batophobie de marcher
batrachophobie des reptiles
bélonéphobie des aiguilles
bibliophobie des livres
biennophobie de la vase
brontophobie du tonnerre
carcinophobie du cancer
chaetophobie des cheveux
chaetophobie du froid (?)
chéimatophobie du froid (?)
cheimophobie des tempêtes
chérophobie de la gaieté
chionophobie de la neige
chrométophobie de l'argent
chromophobie de la couleur
chronophobie de la durée
claustrophobie des endroits renfermés
climacophobie des escaliers
clinophobie de se mettre au lit
cnidophobie des piqûres (d'insectes)
coprophobie des excréments
cristallophobie des cristaux
créatophobie de la viande/sang
cryophobie de la glace, du froid
cyclophobie des bicyclettes
cymophobie des mers agitées
cynophobie des chiens
démonophobie des démons
démophobie des foules
dendrophobie des arbres
dermatophobie de la peau
dextrophobie de ce qui est à droite
diabétophobie du diabète
diképhobie de la justice
doraphobie de la fourrure
élektrophobie de l'électricité
éleuthérophobie de la liberté
émétophobie de vomir
énétéphobie des épingles
entomophobie des insectes
eosophobie de l'aube
érémitophobie de la solitude
éreutophobie de rougir
ergophobie du travail
erythrophobie de rougir
gallophobie de ce qui est français
gamétophobie du mariage
géniophobie du bavardage
génophobie du sexe
géphyrophobie de franchir les ponts
germanophobie de ce qui est allemand
geumatophobie du goût
graphophobie de l'écriture
gymnophobie de la nudité
gynophobie des femmes
haematophobie du sang
haptophobie de toucher
harpaxophobie des voleurs
hédonophobie du plaisir
hématophobie du sang
hodophobie des voyages
homichlophobie de la brume
homophobie de l'homosexualité
horméphobie des chocs
hydrophobie de l'eau
hygrophobie de l'humidité
hypégiaphobie des responsabilités
hypophobie de ce qui est tendance
hypnophobie du sommeil
idéophobie des idées
katagélophobie du ridicule
kathisophobie de s'asseoir
kénophobie du vide
keptophobie du vol
kinétophobie du mouvement
koniphobie de la poussière
kopophobie de la fatigue
kyphophobie de se voûter
ichthyophobie peur des poissons
lalophobie des discours
leukophobie de la couleur blanche
lévophobie de ce qui est à gauche
limnophobie des lacs
linonophobie de la ficelle
logophobie des mots
lyssophobie de la folie
maniaphobie de la folie
mastigophobie de la flagellation
méchanophobie de la machinerie
métallophobie des métaux
météorophobie des météores
méthyphobie des boissons alcoolisées
mnémophobie des souvenirs
monophobie d'une seule chose
musicophobie de la musique
musophobie des souris
mysophobie de la poussière
myxophobie de la vase
nécrophobie des cadavres
négrophobie des nègres
nélophobie du verre
néphobie de l'inédit
néphophobie des nuages
nosophobie de la maladie
nyctophobie de l'obscurité
ochophobie des véhicules
odontophobie des dents
oikophobie de la maison
olfactophobie de l'odorat
ommétaphobie des yeux
onéirophobie des rêves
ophiophobie des serpents
ornithophobie des oiseaux
ouranophobie du ciel
pantophobie de tout
parthénophobie des jeunes filles
pathophobie de la maladie
patroiophobie de l'hérédité
peccatophobie du péché
péladophobie des personnes chauves
péniaphobie de la pauvreté
phagophobie d'avaler
pharmacophobie des médicaments
phantasmophobie des fantômes
phigérophobie d'étouffer
phobophobie de la peur
phonémophobie de réfléchir
phonophobie de parler haut
photoangiophobie des lumières éblouissantes
photophobie de la lumière
phronémophobie de réfléchir
pogonophobie des barbes
poinéphobie des châtiments
polyphobie de plusieurs choses
potophobie de boire
probophobie d'avoir peur
ptéronophobie des plumes
pyrophobie du feu
russophobie de ce qui est russe
rypophobie de la souillure
satanophobie de Satan
scaléophobie des maladies de la peau
sciophobie des ombres
scopophobie d'être vu
sélaphobie des éclairs
sidérodromophobie des trains
sidérophobie des étoiles
sinophobie de ce qui est chinois
sitophobie de la nourriture
spermatophobie des germes
stasophobie d'être debout
straphobie de la foudre
stygiophobie de l'enfer
syphilophobie de la syphilis
tachophobie de la vitesse
tératophobie des monstres
thaasophobie de rester inactif
thalassophobie de la mer
thanatophobie de la mort
théophobie de Dieu
thermophobie de la chaleur
thixophobie du toucher
tocophobie de l'enfantement
toxiphobie du poison
traumatophobie des blessures
trémophobie de trembler
trichophobie des poils
triskaïdékaphobie du chiffre 13
tryponophobie des vaccins
tuberculophobie de la tuberculose
uranophobie des cieux
vermiphobie des vers
xénophobie des étrangers
zélophobie de la jalousie
zoophobie des animaux

> liste établie avec l'aide de machin ce héros

Tous les lundis sur Mars : beaucoup trop d'hypesanteur et c'est pic-nic static...
OLIVIA l'investigatrice de ces pic-nics a été traumatisé par PALAVAS-LES-FLôTS
"La hype - entendre la vanité de proximité - excite le matérialisme chez
l'individu et l'amène en beauté dans le plus grand dépouillement."

Serge Balasky
une casseuse à Gênes...

photo : Marc Monticelli
Photographe urbain militant, Marc Monticelli capte des traces dans la ville, des
reflets dans les vitres et les acteurs de l'éternelle lutte pour la liberté.
En juillet 2001, il a ramené de Gênes une série de photos noir et blanc, vision
subjective de ce qu'il a ressenti lors de ces journées particulières.
Du 24 juin au 20 juillet 2002, portraits, playmobiles, scènes de guérilla ou de rue
plongent le spectateur au coeur des « événements ».
Ni masse informe ni guerriers isolés, les militants anti-mondialisation sont multiples,
et c'est leur diversité qui transparaît dans ces photos.

Exposition "Multitude"@Ars Longa
Alexandra une "mutine" nous spamme :

"On ne casse pas Buren cette semaine ?
Pourtant il y avait tout le gratin vieillissant de la hype hier...
Les J.LANG, J. NOUVEL, D. BUREN et autres amis de la gauche caviar.
Pff... on croit rêver, les casseurs s'endorment...
alors revenez en force !!!
Y'a du monde à casser là...
Je ne vous ai pas vu casser du Vanessa Bruno (l'émeute féminine pdt les
soldes presse) non plus...

Bon repos et à vite,

Alexandra
"

"ET FRANCK, C'EST QUOI DEMAIN LE STRESS-CODE ?"
Serge Balasky (hier aux Bains pour la soirée de la compil hypemassdemocrat de Beigbeder).
HOMMAGE A UN CASSEUR


PATRICK WILLIAMS avecVirginie Maillard (avril 99 /photo Serge Balasky)

BIRD & FISH : une chanson ROCK de Patrick et les Happy Melodies

DERNIER ARTICLE (Technikart mai 2002 )

CE QUE LA HYPE FAIT A LA HYPE


PATRICIA DORFMANN ET UN BRANLEUR


ALIBI ART Juin 2002 > Phase Terminale >> Approved by Patricia.
vidéo 1 / vidéo 2 vidéos : Serge Balasky
FREE GO (vidéo bas débit)
vidéo : Aurore Victoire
Quand Chronic’art prend un procès dans les dents de la part de Technikart pour concurrence déloyale, les rédacteurs du premier s’indignent devant ce qu’ils appellent des amalgames spécieux et une stratégie carnassière. Selon eux, Technikart fait du branchouille-trash putassier, ce qui n’a évidemment rien à voir avec la revue littéraire et culturelle qu’ils se piquent d’animer.

Et de fustiger les outrances du carnassier, Britney Spears en couverture ou les articles sur popstars.

Seulement le petit frère n’a pas attendu longtemps pour rejoindre le côté obscur, on dirait. Certes, les 300 pages de pub n’y figurent pas encore (on imagine que Chronic’art aura moins l’aspect d’un fanzine de quartier quand elles y figureront). Et on y parle encore de littérature.

Mais déjà le contenu s’oriente : entre deux reader‘s digest de Phillip K Dick et un « dossier » sur Nietzsche (sic), on trouvait quand même une interview de Loana, et ce mois-ci, en couverture, la bande de mouflets qui jouait dans les sous-merdes tétrahydrocannabiques d’AB Productions. Avec interviews à la clef. Bref, une remarquable tentative de NE PAS parler de Loftstory.

On pouvait espérer un truc au vitriol, mais même pas, juste quelques témoignages foireux qui démontent l’entreprise de décérébration de l’époque, laquelle est de toutes façons largement enfoncée depuis. Les techniques d’abrutissement sont sorties de cet âge de pierre, maintenant on a des caméras pour regarder de vrais demeurés faire cuire des tartes ou pleurer dans la piscine. Plus besoin de mettre en scène une bande d’acteurs défoncés sur des scénarios diaphanes. La vie des poules selon M6, matraquage médiatique compris, c’est plus efficace.

Mais bon, Chronic’art insiste : AB, c’était de la merde.

Merci, on était quelques uns à s’en douter. Mais est-ce que ça valait une couverture ?

Alors loin de moi l’idée de critiquer tout ça. J’imagine que ça fait vendre, (j’espère, en fait), et que quelques uns à la rédaction se sont fendus la gueule, le second degré c’est teeeellement tendance. Mais quand on se défend de faire du vulgaire, qu’on se dit volontiers pointu, limite élitiste, par rapport au fourre-tout de Technikart, on évite de se tirer des balles dans les pieds comme ça.

Parce que quelques libraires risquent de ranger Chronic’art entre « 20 ans » et « Ok!Podium », ça serait con.





La hype se laisse portée par l'air du temps.
Mais son contenu paraît bien vide!

Je repensais à un article du mois dernier dans Technikart, à propos de Pedro Winter.

Sabatier est pris d'une diarrhée aigüe de compliments pour ce type, qui semble surtout sorti de Cartoon Network, avec sa gueule de demeuré congénital et sa casquette de touriste californien. Manque juste la sucette ronde et l'hélice de clown.

On lit que P. Winter serait, dans l'ordre :

- manager de Daft Punk
- organisateur de soirées
- boss d'une boîte de consulting
- skater
- branché mais pas trop

On rigole d'abord en constatant que ce gnome cumule les archétypes du technobeauf branchouille bien dans son époque, avec ce qu'il faut d'enthousiasme plat et de distance critique (mon cul, la distance critique d'un connard qui croit pouvoir "bousculer les mentalités" depuis ses soirées de merde et avec des hold-up comme Cassius, ça me fait hululer de rire). Le problème, c'est qu'en effet Pedro Winter n'est pas aussi branché que ses coreligionnaires. C'est juste un baltringue qui gagne du fric. En gros, un VRP en house filtro-branchée pour pétasses labellisées Gucci et connards à BMW intégrée.

Et surtout, pour quelqu'un qui travaille dans la musique, il manque un truc.

Pedro Winter est aussi, et surtout :

- un DJ de merde.